Essai Derbi DRD Racing SM

Essai Derbi DRD Racing SM Derbi a fait évoluer sa gamme Senda DRD SM avec des modèles Pro et Racing toujours plus efficaces. Découvrez notre essai de la version 2011 de ces 50 à boîtes. Nous les avons testées sur piste et vous livrons nos impressions !

Le 09/05/2011 à 11h12 Essais scooter Didier Denis 16 réactions

L'année 2011 marque peu d'évolutions dans la gamme de mécaboîtes Derbi. Le constructeur catalan se permet même de réduire légèrement son catalogue en supprimant deux modèles de sa gamme Senda, dont le très haut-de-gamme Evo. Mais l'offre reste généreuse et séduisante, notamment avec ce DRD Racing 2011, un Supermotard comme on les aime.

La nouvelle Derbi Senda DRD Racing SM est une réussite.

Pro et Racing mènent la dance

Comme les années précédentes, ce sont les modèles Pro et Racing de la famille DRD qui sont les plus aboutis, les plus poussés techniquement et les mieux équipés. Nous retrouvons sur ces Senda DRD le désormais légendaire châssis périmétrique estampillé Derbi d'ailleurs repris par Aprilia et Gilera sur leurs dernières 50 SM.

La DRD Racing est également dispo en noir et en version enduro RR.

Ce châssis reçoit une fourche hydraulique de ∅ 41mm offrant un débattement de 195mm, ainsi qu'un mono-amortisseur arrière de 182mm de débattement réglable en pré-charge. Du beau matos aussi côté freins, avec la présence de deux disques aux dimensions généreuses : 260mm à l'avant et 220 à l'arrière, l'avant disposant d'un étrier à double piston. L'ensemble assure des freinages à la fois progressifs et efficaces.

Un panel digital simple mais efficace.

Moins de 3000 euros

Comme tout Supermotard qui se respecte, le Senda DRD Pro est équipé de jantes de 17 pouces, qui plus est à bâtons. Il n'est ainsi plus nécessaire de surveiller régulièrement la tension des tiges, ce qui simplifie l'entretien. Leur design est très réussi et elles sont chaussées de pneus en 100/80 devant et 130/70 derrière. De quoi prendre de l'angle et se faire plaisir dans tous types de virages.

Bras oscillant métal, sortie de pot chromée et jantes 17'' à bâtons. La classe !

La hauteur de selle restant raisonnable (865mm), la DRD Racing est accessible à tous les gabarits. Avec 96 kg à sec, son poids reste raisonnable et ne nécessite pas d'être bodybuildé de la tête aux pieds pour manuvrer l'engin à basse vitesse.

Des poignées et revêtements Domino, pour en profiter pleinement.

Bonne nouvelle également côté prix, où Derbi propose enfin un modèle haut-de-gamme à moins de 3000€. La DRD Racing SM 2011 est effectivement commercialisée à 2999€. Avec la carte grise, la plaque d'immatriculation, la mise en route et les différents équipements (casque, antivol), la barre des 3000 sera certes franchie... Mais cela reste un bon investissement !

Un petit 2 temps qui va bien

A l'heure où la majorité des scoots 50 passe au 4 temps, il est bon d'enfourcher une 50 à boîte qui émet le doux feulement du 2 temps lorsqu'on lui assène un bon coup de kick. Quelques petits coups de gaz pour faire chauffer la bête et on apprécie ce son unique qui nous rappelle les circuits. Le tout avec un brin de nostalgie, en se disant que les générations futures ne connaitront sans doute pas ce plaisir.

Le monocylindre 2 temps à refroidissement liquide.

Toujours aussi séduisant, l'échappement poli.

Sauf si leur grand-père (ce sera vous en l'occurrence) aura pris soin de garder bien protégé au fond de son garage l'un de ces vieux Derbi du début des années 2000. Vous pourrez l'abreuver au SP E10 car, comme l'indique Derbi, ses modèles d'après 2000 supportent ce type de carburant. Pour les modèles précédents, il est fortement conseillé de se tourner vers du SP95 classique.

Notre machine (exposée aux JPMS) bénéficiait d'accessoires comme les poignées Domino.

Ce monocylindre 2 temps de 49.9cc se comporte bien et offre un certain plaisir de conduite, même bridé à 45 km/h. Pour profiter pleinement de la bête, on vous conseille toutefois de la débrider et d'aller l'apprécier telle quelle sur circuit. Malheureusement, peu de circuits acceptent les 50cc

Tenue de route top classe pour le DRD Racing SM.

Dans les courbes et virages, même pas peur !

Toujours au top !

Les années passent et sans réellement évoluer dans son équipement ou sa conception, la Derbi Senda DRD reste au top de sa catégorie. Il faut dire que le secteur de la mécaboîte n'est pas très florissant commercialement et que du côté de la concurrence, c'est aussi hyper calme question nouveautés qui décoiffent (ou si vous préférez, qui arrachent ou qui déchirent sa race).

Fourche hydraulique de 41mm. Frein à disque de 260mm à double piston.

Pas de doute, la DRD Racing reste l'une des plus plaisantes à piloter et des plus efficaces. Tenue de route précise, freins efficaces, moteur agréable, boîte de vitesses relativement précise, position de conduite bien pensée, équipement général satisfaisant et comme toujours chez Derbi, des décos réussies.

Tête de fourche issue du DRD Evo.

Le millésime 2011 n'échappe pas à la règle avec des graphismes branchés qui, au choix, sont apposés sur un fond blanc ou un fond noir. C'est du 50-50, pas de soucis de quotas chez Derbi, même si comme tout catalan digne de ce nom, ils auraient plutôt tendance à s'en remettre au Messi, comme dirait Lionel.

Design profilé pour le becquet arrière, et feu à leds.