Alors que Décathlon est sur le point de lancer sa Oxelo Klick, un outsider plein d'idées vient de présenter sa contre-offensive. Sous les traits d'une trottinette électrique, sa Bud-e se veut une réponse fiable, performante et fun aux problématiques de mobilité urbaine... En voilà du bon teasing !
Vous n'en avez certainement jamais entendu parler et pour cause : Kleefer est une toute nouvelle marque dans le paysage de la mobilité urbaine. Créée en 2013, elle a présenté ses premiers modèles de trottinettes pour adultes en début d'année au salon ISPO de Munich. Grâce à leur conception innovante tournée vers la praticité, elles ont immédiatement séduit les professionnels de l'outdoor.
Il faut dire que la société lyonnaise n'y est pas allée avec le dos de la cuiller. Pour se démarquer sur un marché en plein boom où des acteurs comme Décathlon sont sur le point de s'introduire, elle a fait chauffer les méninges de ses ingénieurs. Plusieurs dizaines de prototypes et des centaines d'heures de tests plus tard, sa trottinette électrique était née. Elle l'a baptisée Bud-e, de l'anglais qu'on peut traduire par « pote ».
Consciente de l'attente des actifs urbains et de leur désillusion face à des produits peu fiables comme l'Egret One, elle a établi un cahier des charge rigoureux. La Kleefer Bud-e prend un malin plaisir à combler point par point les lacunes de la concurrence. Elle profite notamment d'une batterie Lithium amovible, d'un pliage rapide à vérin, d'un double éclairage à leds et d'un mode de transport façon « trolley ».
Mais ce ne sont pas là ses seuls arguments. Son deck large et près du sol garantit une excellente stabilité quelle que soit l'allure adoptée. Pour le confort, elle est équipée de 2 pneus gonflables anti-crevaison de 200mm de diamètre. Un choix judicieux qui, associé au compartiment électronique logé dans le bas du guidon, limite la transmission des vibrations aux câbles, contrôleur et batterie... et améliore ainsi la fiabilité.
En matière d'électronique, Kleefer a sélectionné des technologies éprouvées. Elle a opté pour un moteur Brushless qu'elle a intégré dans le moyeu de la roue avant et un compteur électronique avec témoin de batterie, kilométrage et vitesse. Sa trottinette électrique Bud-e offre 20 kilomètres d'autonomie à la vitesse max. de 25 km/h et se recharge en 2 heures sur une prise secteur classique.
Le dernier atout de ce véhicule électrique léger est certainement l'un des plus importants pour les utilisateurs du quotidien : il est léger (12.9 kg) et particulièrement compact. On citera pour terminer la possibilité d'en personnaliser très facilement les carénages en plastique, ce qui intéressera à coup sûr les sociétés de street-marketing. La commercialisation est prévue pour l'été 2014 sous la barre des 1000€ !
Site officiel : kleefer.com.
@Flot : votre message était resté non validé, je me suis permis de le rendre visible car il mérite un droit de réponse...
- Concernant les 40 km/h l'intérêt est limité en ville. C'est d'autant plus vrai qu'un projet de loi européen prévoit de limiter la vitesse max de ce type de véhicules à 25 km/h, exactement comme pour les vélos à assistance électrique qui sont déjà encadrés. Cette limite par construction permet à la Bud-e d'anticiper le futur cadre réglementaire et ainsi d'être homologuée dès que la législation évoluera !
- Concernant le design tout est une question de point de vue. L'Egret One a beaucoup séduit par ses lignes épurées et sa grande sobriété, mais cela ne signifie pas que ça doit être la norme. Des modèles au look très fun comme la Scorp'it rencontrent un succès certain auprès des urbains alors qu'elles n'ont absolument pas la même approche en termes de look...
- Quant à la question de la qualité, c'est certainement la plus intéressante. Ce n'est pas parce que le distributeur européen est allemand que le véhicule est conçu en Europe, et encore moins produit en Europe. Le modèle est en fait taïwanais, on le retrouve dans d'autres pays sous la marque Patgear. Et pour couronner le tout, il s'agit du modèle avec le taux de panne le plus élevé du marché, les retours sur 1 an sont supérieurs à 50%...
Je profite de cette réponse pour compléter une question évoquée sur le forum de Marillion. Le fait que la batterie soit placée plus haut que chez la concurrence n'est pas gênant. La question ayant été posée au concepteur, il a assuré que ce n'était pas un problème pour la maniabilité car le centre de gravité de la batterie est pile poil dans l'axe de la colonne de direction, entre le guidon et la roue avant
Très drôle votre intervention Flot ! L'Egret n'a pas grand chose à voir avec la deutsch qualität ! L'ensemble de ses éléments est fabriqué en Asie.
On ne va pas chipoter, vous avez raison en partie, et moi également...
Outre les pannes nombreuses (batterie, connectique...) que l'Egret subit, je ne vois pas comment la firme envisage de se sortir de ce marasme tant qu'elle s'obstinera à proposer des pneus en gomme dur... L'inconfort est total : pour le conducteur et pour la partie électrique qui est à la peine. Après tout Ofly (l'Egret chinoise) a fait le choix de grandes roues : gonflable à l'avant et en gomme souple à l'arrière. Vendue 500€ ! Alors qu'on ne vienne pas me dire que c'est une histoire de coût.
Enfin, je partage votre point de vue sur un point : ses atouts. Dommage qu'elle scie la branche sur laquelle elle est assise. Elle avait tout pour être leader.
S'il n'y a pas de changements drastiques, je m'en ferai l’écho ici... et ailleurs. Après l'avoir essayée bien-sûr, et après un nécessaire recul avant d'être définitif...
Trop chère... hélas.
Une présentation en bonne et due forme n'est jamais de trop ! Sur le forum il se fait certaines suppositions sur le modèle là où j'ai obtenu des infos précises. Le prix sera par exemple bien supérieur aux 500€ espérés, dans le cahier des charges le but est de se positionner tout juste sous les 1000€, pile poil comme l'Egret One.
Je suis en contact avec la société Kleefer depuis début 2013, ai suivi le développement et vais participer à la première vague de tests presse. Cela permettra de publier un essai détaillé et de comparer la trottinette Bud-e avec ses principales concurrentes, Egret One et Go-Board Brushless en tête.
Concernant mon point de vue sur l'Egret il n'a pu qu'évoluer, le nombre de pannes et retours en SAV est si important que ça remet en cause ses atouts, et pourtant elle en a ! Il y a pour beaucoup d'utilisateurs de quoi déchanter après 6 mois d'utilisation... Espérons que ça changera avec la V3 avec amortisseur arrière !
Eroan, certains ont déjà entendu parler du modèle ici :
trottinetteselectriques.heberg-forum.fr/viewtopic.php?p=573
Je vois que votre position face à l'Egret a évolué, je vous renvoie à vos propos antérieurs...
Voilà ! enfin, des marques se mettent à nous pondre des trucs intéressants ! ca change des chinoiseries qui tombent en panne tous les 4 matins. j'attends quand même de voir ce que ça vaut mais si les promesses sont tenues il y a de grandes chances que je me décide rapidement a rouler français
Sûrement moins fiable que l'egret one !
Où sont les 40km/h ? le design épuré ?
La deutsch qualitat... Arrêtez de rêver !