Plaques XXL : où en est-on 2 ans plus tard ?La réglementation qui s'applique aux 2 roues motorisés évolue régulièrement. Nous vous proposons aujourd'hui un focus sur l'une des mesures phares de 2017 : la normalisation des plaques minéralogiques en 210 x 130 mm. Elle concerne en effet toutes les motos, scooters et cyclomoteurs !

Législation 5 réactions

Sécurité RoutièreAu 1er juillet prochain, cela fera 2 ans que les deux-roues motorisés doivent être équipés de plaques d'immatriculation au format 210 x 130 mm. S'il existait auparavant 6 formats différents, on ne trouve aujourd'hui plus que ces dimensions « XXL » chez les fabricants de plaques en plexiglass comme Ruedesplaques, mais aussi en garages et concessions...

Des plaques plus lisibles que jamais

Lorsqu'elle a été annoncée en février 2015, la réforme du Code de la route était présentée comme un moyen de faciliter les contrôles de police, et plus particulièrement ceux des radars automatiques. En centre-ville, certaines métropoles en ont également profité pour remplir leurs caisses grâce à l'installation stratégique de radars de feux rouges. En l'état actuel des choses, il est donc difficile pour un motocycliste d'espérer échapper aux dispositifs de contrôle de vitesse et de priorités.

Quel risque pour les réfractaires ?

Certains motards et scootéristes ont toutefois choisi d'ignorer la loi et de conserver leur ancienne plaque en 170 x 130 mm, voire même en 140 x 120 mm. S'il s'agit souvent plus d'une question esthétique que d'une revendication appuyée face aux forces de l'ordre, mieux vaut pour eux éviter toute fausse note sur la chaussée car la note pourrait être salée : le coût de l'amende est de 135€, ce qui correspond à une infraction de classe 4.

Le format de plaque 210 x 130 mm est le seul et unique aujourd'hui
Le format de plaque 210 x 130 mm est le seul et unique aujourd'hui

Une mise en conformité imposée

Avec la mise en place prochaine du contrôle technique moto - aux alentours de 2022 selon les textes en cours d'étude au Parlement Européen -, les conducteurs de motos et scooters de 125cc et plus ne vont pas avoir d'autre choix que d'emboîter le pas : à défaut de répondre aux critères, le précieux sésame leur sera refusé. Cela laisse toutefois une porte de sortie aux scooters 50cc, mobylettes et mécaboites qui, une fois encore, pourraient bénéficier d'un délai supplémentaire avant de faire l'objet d'une évolution législative.

Et vous, quel est votre point de vue face à la politique d'immatriculation du parc roulant français ? Si vous avez des doutes sur sa finalité ou son intérêt n'hésitez pas à les partager ci-dessous !