L'espagnol Rieju a inauguré sa gamme de deux-roues électrique avec le Mius 3.0, un scooter à grandes roues au gabarit compact et aux prétentions urbaines. Avec sa selle monoplace, son châssis tourné vers l'efficacité et son moteur économique, il séduira notamment les professionnels de la livraison.
Si l'année 2013 a été riche en nouveautés électriques, on ne peut pas en dire autant de 2014. Car malgré la poignée de belles surprises présentée à Milan, les grands constructeurs semblent peu enclins à lancer de nouveaux scooters électriques à vocation « grand-public ». La faute incombe au contexte économique, peu encourageant en matière d'innovation et aux chiffres des ventes, en baisse constante.
L'exception - qui confirme la règle - nous vient d'Espagne, où deux fabricants ont développé des solutions de mobilité électrique adaptées à la ville. Le premier est LEMev, qui a présenté un modèle de type GT en début d'été. Le second n'est autre que Rieju, qui a complété sa gamme de scooters thermiques avec un grandes roues économique pensé pour faire de l'ombre à l'incontournable Honda Sh.
Le nom Mius signifie « Mobility Individual Urban Sustainable », qui se traduit en français par « mobilité urbaine individuelle et durable ». S'il n'est homologué que pour une personne, le scooter électrique ne manque pas d'arguments pratiques. À commencer par sa grande accessibilité, facilitée par un plancher plat au ras des pâquerettes et un gabarit réduit. La prise en mains s'en trouve facilitée.
Malgré l'absence de coffre sous la selle, le Rieju Mius 3.0 peut facilement être équipé d'un top-case grâce à son châssis apparent qui intègre une platine de support. Le reste de la partie-cycle est minimaliste, mais profite tout de même d'un freinage à double disque de Ø 220 mm et d'une suspension arrière hydraulique avec précharge réglable sur 5 positions. L'ensemble atteint le poids de 95 kilos.
Côté motorisation, l'espagnol a opté pour un moteur à courant continu de 3 kW accompagné d'une batterie Lithium-Ion en 48V. Un couple qui, une fois rechargé sur une prise secteur, offre une autonomie moyenne de 40 km en mode cyclomoteur (45 km/h max). Le modèle étant décliné pour les professionnels, il est également « débridable » en mode 125cm3, avec une vitesse max qui passe à 65 km/h.
Au-delà de ses atouts environnementaux et du fameux « zéro émissions » de CO2, Rieju valorise l'aspect économique de son scooter électrique. Et rappelle, pour ceux qui n'auraient pas encore saisi le concept de « motorisation électrique », qu'il s'avère particulièrement économique à l'usage, en réduisant les passages à la pompe à néant. Il faudra attendre 2015 pour la commercialisation, à un prix encore inconnu.
Site officiel : rieju.es.
@Lhine : C'est pour réduire le prix de vente. La batterie est la même mais la vitesse est intelligemment bridée pour la version 125 à 65 kmh afin de garantir un maximum d'autonomie, puisque ce scooter est entièrement réserver à la ville où la vitesse est réglementée à 50kmh, ce mode est simplement plus vif, il est vrai qu'un thermique 50 débridée peu atteindre 80kmh, mais l'autonomie aurait était de 20km toujours avec la même batterie.
Je met la note de 2.5 pour le monoplace mais aussi pour la puissance du moteur 2kW aurait était bien suffisant.
" en mode cyclomoteur (45 km/h max). Le modèle étant décliné pour les professionnels, il est également « débridable » en mode 125cm3, avec une vitesse max qui passe à 65 km/h."
Mis a part ce que je sourligne, j'aime beaucoup.
Mais j'aimerais comprendre le mode 125 atteindre la vitesse maxi d'un scooter' 50 a moteur non débrider ? Car c'est pas trés tentant.