La Vespa Sprint, dernière née des scoots en tôle du groupe Piaggio, est passée entre les mains de notre équipe de journalistes. Nous vous livrons notre ressenti sur la version 50cm3 à moteur 2 temps, qui s'affiche en concessions au tarif élitiste de 3149€. Mais quel niveau d'équipement et de finition !
Le printemps arrivant à grands pas, nous avons pensé que l'essai de la Vespa Sprint 50 cm3 était opportun. En effet, les terrasses vont bientôt se repeupler, et la Dolce Vita des beaux jours s'installer. De quoi susciter des envies de ballades en deux roues ! Mais à 3149 euros le scooter 50 cm3, on est en droit de se poser des questions... À travers cet essai complet de la Vespa Sprint 50 cm3 dans sa version 2 temps, nous vous dévoilons l'envers du décor.
Une tradition qui perdure depuis 70 ans...
Forcé d'interrompre sa production d'avions qui est devenue interdite à l'issue de la seconde guerre mondiale, l'italien Piaggio a du se reconvertir dans l'urgence. L'idée de concevoir un scooter lui est rapidement venue, et c'est ainsi que la toute première Vespa a vu le jour en 1946. Le succès fût immédiat, et la fameuse guêpe connaîtra une période d'or entre 1950 et 1960.
Au cours des années 70, les ventes seront en perte de vitesse, et ça n'est qu'à partir de 1997 que ce scooter de légende sera remis au goût du jour avec l'ET4 et son moteur 4 temps. L'histoire continuera avec la Vespa LX en 2005 et la Vespa S deux ans plus tard. Deux modèles qui seront remplacés en 2014 par les actuelles Vespa Primavera et Vespa Sprint.
Un look unique et une finition sans reproche
Contrairement à la Vespa Primavera 50 cm3 qui s'adresse aux utilisateurs de tous âges et sexes, la Vespa Sprint se destine davantage à la jeunesse adepte de scooters sportifs. La différence concerne un nombre réduit d'éléments de l'esthétique et de la partie-cycle, mais cela suffit largement pour différencier les deux modèles.
Autre accessoire spécifique qui permet de reconnaître la Sprint : la sellerie noire qui sur ce modèle s'offre de belles coutures blanches surpiquées ainsi qu'un liseré d'ornement de même couleur.
Enfin, ce qui marque le plus le changement, c'est l'adoption d'une paire de jantes 12 pouces au design ravageur, une première sur une Vespa ! En effet, la plus grande taille aperçue jusque-là était le 11 pouces que l'on retrouve sur la Primavera.
Fidèle à la tradition, la Vespa Sprint est livrée avec son châssis autoporteur en tôles d'acier, dont la peinture est déclinée en 5 versions : noir Lucido, blanc Montebianco, rouge Dragon, bleu Gaiola et jaune Positano.
Quelle que soit la teinte choisie, la Vespa Sprint est agrémentée de plusieurs éléments chromés à la connotation on ne peut plus rétro : joncs, entourage de feu avant, kick de mise en route, poignée passager, encadrement de feu stop, plaque de pot d'échappement, leviers de freins, rétroviseurs ou bien encore balancier de suspension avant.
Une finition étincelante à laquelle s'ajoute une qualité d'assemblage et d'ajustement parfaite. C'est bien simple, aucune vis n'est apparente.
Équipé du bon nécessaire
Cette analyse visuelle concluante, on peut désormais aborder la Vespa Sprint dans le détail, car une enveloppe de plus de 3000 euros demeure à justifier... En termes de partie-cycle, le freinage arrière s'opère par le biais d'un tambour de 110 mm, alors que le frein avant a de quoi surprendre puisqu'il réunit un disque Ø 200 mm avec étrier à double piton opposé et un dispositif ABS signé Bosch !
Mono-amortisseur hydraulique sans réglage à l'arrière, suspension YSS avec système de balancier à l'avant, la Vespa Sprint complète sa partie-cycle avec de très bons pneus Sava : les MC16 110/70/12.
Pour ce qui est de la mécanique, la Vespa Sprint 50cc est proposée en version 2 et 4 temps, de quoi satisfaire tous les utilisateurs. Avec cette motorisation 2 temps, notre véhicule d'essai dispose d'un monocylindre refroidi par air et alimenté par carburateur avec admission par clapets dans les carters.
Le coffre de selle est désormais plus spacieux avec un volume de 16,6 Litres. Il peut maintenant recevoir un petit casque intégral ou bien un jet à grande visière.
Enfin, pour clore le chapitre de l'emport, on a apprécié le vide-poches verrouillable à deux compartiments placé au niveau du tablier intérieur. Un espace de rangement idéal pour des clés, un smartphone et bien entendu, une paire de gants !
Parfait mélange entre tradition et modernisme, la planche de bord affiche un look plutôt sympa avec son large compteur analogique que complète un petit cadran digital. On peut y lire un double trip, une montre ainsi qu'une jauge à essence par graduation.
Un comportement perfectionné
Dès la mise en route de la mécanique, le bloc 2 temps se fait entendre, avec la sonorité propre aux scooters Piaggio comme le Zip ou bien encore le Typhoon. Ça crépite, ça fume et sent bon le deux temps, on adore !
La selle est relativement facile d'accès puisqu'elle culmine à 790 mm, rendant la Vespa Sprint accessible à tous les gabarits. En effet, tout le monde pourra toucher le sol des deux pieds, et les conducteurs de plus d'1,90 mètre ne seront pas gênés par le guidon dans les virages, ni même pas un tablier manquant d'espace. Un niveau de confort plutôt rare sur le segment des scooters 50 cm3, et donc fortement apprécié.
Les bandes en caoutchouc qui parcourent le marche-pieds offrent un sentiment de confort agréable. Parfaitement antidérapantes, elles évitent tout effet de glissement. Un confort que l'on retrouve au niveau de la sellerie, dont l'étroitesse sur le bout ne dérange pas, alors que le passager sera heureux de bénéficier d'encore plus de moelleux. Il sera également ravi de trouver une poignée de maintien à la position ergonomique, mais importunée par les repose-pieds solidaires au marche-pieds, bien trop courts...
Au premier tour de poignée, on s'aperçoit que la Vespa Sprint ne répond pas instantanément. Nous avons relevé un petit trou au démarrage, après quoi la mécanique se lance avec une bonne accélération, linéaire et sans faille. Les reprises sont suffisantes mais pas enragées, ce qui n'empêche pas la Vespa Sprint de se faufiler en ville et de se dégager rapidement de situations contraignantes.
Malgré son poids de 110 kg, la Sprint se révèle très légère à la manipulation, et le train avant étonnamment vif offre un angle de braquage particulièrement court qui facilite les manoeuvres et autres demi-tours.
Le châssis procure une excellente stabilité et les pneus Sava MC16 de série possèdent un très bon grip. Les suspensions comptent également parmi les points positifs, avec un amortisseur arrière qui absorbe bien les chocs et ne souffre pas du fameux effet rebond, et une suspension avant qui n'est pas trop sèche.
Enfin, au regard du freinage, la Vespa Sprint 50 cm3 s'en sort très bien puisqu'elle tire avantage d'un frein arrière qui bloque la roue sur demande, tandis que le frein avant avec ABS pince très fort. Suffisamment dosable, le frein avant est progressif et l'ABS se déclenche en bout de course, la Vespa Sprint se veut rassurante en cas de freinage d'urgence.
Do you Vespa ?
Of course ! La Vespa Sprint 50 / 125 fait perdurer la légende du scooter rétro avec son habillage en tôles d'acier. La finition y est soignée, les matériaux sont beaux et surtout, elle ne tombe pas dans l'excès des nombreuses copies qui s'inspirent plus ou moins librement des lignes de ses aînées. La mécanique by Piaggio est fiable, robuste et performante, la partie-cycle s'inscrit dans la même lignée, ce qui en fait un scooter complet, ou en tous cas pas loin...
En effet, qu'il s'agisse de l'espace dédié au passager comme celui du pilote, des améliorations sont à prévoir au niveau du marche-pieds. L'ouverture automatique du coffre de la 125 cm3 et une béquille latérale auraient également été bienvenues...
Reste qu'à 3149 euros le scooter 50 cm3, la Vespa Sprint s'adresse à une élite, cette clientèle qui veut s'offrir la vraie, l'unique ! D'autres seront tentés de s'orienter vers le Fiddle 3, que Sym propose au tarif réduit de 1649 € ou bien le Like 50, affiché en concessions Kymco au prix mini de 1699 €. Bien entendu, les prestations sont très loin d'être similaires, mais un tarif divisé par 2 pousse forcément à revoir ses exigences à la baisse...
En résumé
Points forts | Points faibles |
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Pour plus de 3000 balles,la qualité est très moyenne, a part le look sixtes, il ne lui reste pas grand chose, moteur poussif et bruyant, rétro abs chromé qui se dévisse, frein arrière à tambour peu efficace, une aberration ! une fermeture de selle à l'économie, 1 seul voyant pour les 2 clignotants. Pour moi beaucoup trop cher payé.
Justement pour plus de 3000 balles, je trouve la finition et la qualité très moyenne, système ouverture selle dépassé et fragile pour la clé, frein arrière à tambour avec une efficacité moyenne, rétro abs chromé qui ont tendance à se dévisser, moteur vraiment poussif,1 seul voyant de clignotant pour les deux coté etc bref tarif en hausse, qualité en baisse.
Rien a lui reproché juste il fallait mettre un passage de roue a l'arrière comme chez les bossters ou bien stunt pcq la boue remonte jusqu'à la coque derrière ce qui est gênant moi j'ai la version 2017 avec la prise usb
Pour l'avoir vu en vrai, ce scooter est d'une très grande qualité de fabrication, digne des cylindrée superieurs.
Par contre, pas fan du monobras et l'ouverture de coffre par la selle sur un scooter a plus de 3000 balles c'est abusé.